par Catherine Piat-Marchand et Guillaume Kalb
OURS et URSULA que nous traitons à part, et URSIN sont dérivés du même radical : URSUS « ours »
Fontenoy (Yonne) 4 E 179/E1 vue 158 le 12 mai 1583 baptême d’Ursine du Deffand, fille de Loup et d’Antoinette de Blécourt parrain : Ursin de la Chapelle marraines : Françoise de Boisselet et Elie de Noyan
Ursin de la Chapelle, fils de Jean (II) et d’Anne Potin, est aussi parrain à Thury d’Ursin de Boisselet, né en 1579, fils d’Edmé et de Cécile de la Chapelle.
Théville (Manche) 5 Mi1929 vue 4 le 23 novembre 1595 baptême d’Ursine de Hennot, fille de Guillaume marraine : damoiselle Ursine le Bas en présence d’Olivier de Hennot, sgr de Cosqueville et damoiselle Jacqueline du Parc, veuve de Jean de Hennot & Avranches Notre Dame des Champs 5Mi 1797 vue 75 le 19 mai 1605 baptême de Marie, fille de Julien Esnault et d’Ursine le Clerc parrain : Jean Trochon marraine : Ursine Longloyer, femme de Jean Perier, sr de la Masure & Cérences 5 Mi 2192 vue 39 le 21 novembre 1640 baptême d’Anne, fille d’Ursin des Ponts (*) marraine : Anne Plantagenest parrain : Jean des Ponts & Nicorps 5 Mi 1052 vue 18 le 10 mai 1668 baptême d’Ursin de Clamorgan, fils de Nicolas et de Marie Trainel parrain : Ursin Vernier, prêtre curé de Nicorps marraine : Claire Auvray, veuve de feu Mr [le Sens]du Val Vilodon
(*) Ursin des Ponts épouse en 1601 Jeanne de Douit, fille de feu Noël, qui décède en 1656. Sont présents à son décès : Jacques le Chevalier et Louis du Douit. (5 Mi 2192 vue 9). Remarquons que Julien le Chevalier a un fils nommé Ursin, né à Cérences en 1611.
Dans la Manche, le prénom Ursin est en usage dans la famille d’Anneville : on donne Ursin (I) d’Anneville, décédé en 1463, grand-père de Gillette épouse Ambroise de Bérauville dont naît Ursin et d’ ‘Ursin (II) d’Anneville, seigneur de la Baleine, Quétreville et Yvoir, grand-père d’Ursine de Crosville qui épouse vers 1533 Eustache de Thieuville. A Guerbaville, Ursin de la Haye, né en 1577, a pour parrain Ursin Cormier.
A Périers, naît en 1618 Ursine Godefroy : elle a pour marraine Ursine de la Rivière, fille unique de Jean et de Marie Davy, et nièce de Jacques Davy dit le cardinal du Perron né en 1556 à Saint-Lô de Julien, médecin (RPR) (1528-1583) et d’Ursine Le Cointe. Ursine de la Rivière qui a épousé en 1611 Louis (II) le Canu et se remarie en 1628 à Jacques Pierre Davy. Remarquons encore Ursine Davy qui y épouse en 1640 Louis Agasse : elle a pour témoin Julienne Rabasse, soeur d’Ursine Rabasse décédée en 1661; et Ursine le Coq, fille de Jean, sieur du Rocher, marraine en 1672. Au Mesnil-Amey, Ursine le Grandois épouse en 1645 Isambart Hubert.
saints Ursin
L’un est le premier évêque de Bourges (Berry), vers 300. Il est associé à Léocade.
L’autre, Ursin ou Ursicin, est un antipape, sacré par les fidèles de Libère en 366, contre Damase, succédant à l’antipape Félix II. Ursin, pourchassé par Damase, s’exile à Cologne, puis après un bref retour à Rome, il est relégué en Gaule par Valentinien. Le concile de Rome de 378 condamne Ursin et déclare Damase, pape légitime. En 381, Ursin part à Milan et rejoint le courant arianiste, ce qui lui vaut le bannissement à Cologne.
les églises et communes
Il existe : – dans la Manche , Saint-Ursin (= Saint-Jean-des-Champs) dont on dit : « Cet hagiotoponyme est peut-être le nom d’un évêque de Coutances, mais cette hypothèse peut être due à une confusion avec un évêque de Constance, Ursinus (de). Dans ce cas, Ursin de Bourges serait la dédicace plus probable de cette paroisse », et près de la Haye-Pesnel, une ferme Saint Ursin – dans le Calvados, l’église d’Epron est dédiée à saint Ursin – dans le Cher, La-Chapelle-Saint-Ursin et à Serruelles, une église Saint Ursin (anciennement Saint Vasin) – dans l’Eure, à Villers-sur-le-Roule, une église Saint Ursin etc.
l’enquête de Philippe Gondard : le prieuré Saint Ursin en Mayenne
Lignières la Doucelle (Mayenne) E dépôt 98/ E1 vue 101, 5e acte à gauche
1. Le jour et an q(ue) dess(us)(*1) a este ensepulture
2. en labaye de St Ursin venerable frere
3. Fran(çois) Hunault abbé dud(it) lieu et ce par
4. venerable m(aîtr)e Charles Le Vennier(*2) p(rê)b(t)re
5. curé de Ligneres la Doucelle
*1. C’est un peu compliqué : le premier acte à gauche, vue 101 est daté “Le mardi dix septieme jour du mois de novembre” et encadré est marqué “1620”, le 2e acte dit “mercredi suivant”, 3e acte “le jour après” le 4e acte “Le mesme jour” et notre acte “Le jour et an que dessus” ça serait donc jeudi 19 novembre. Le site www.decode.fr affirme que c’est un jeudi. *2 Il s’agit de Charles Levennier, curé de Lignières de 1570, qui a résigné en 1628 et qui s’est retiré dans la paroisse limitrophe, Saint-Calais-du-Désert, sa paroisse natale où il est décédé et inhumé le 11 juin suivant Angot, Dict.de la Mayenne, tome 2, p.691.
Saint-Calais-du-Désert BMS 1614-1650, vue 138/155. Noté en marge Messire Charles Le Vennier Le jour de la pentecoste XIVe(?) juin an que dessus(= 1629) fut inhumé dans l’eglize dud(it) st Calle le corps deffunct discret et venerable Messire charles Le Vennier en son vivant p(re)b(tre) curé de Lignieres la doucelle Requiescat In pace
Philippe a vu sur l’excellent site de la BNF (Gallica) qu’il y aurait un prieuré de Saint Ursin à Lignières : Chanoine Gasnier, Le prieuré de Saint Ursin (Lignières la Doucelle), Laval, CHAM, Goupil, 1929.
Angot (toujours lui pour ce qui concerne la Mayenne!) réserve plus d’une page entière à ce prieuré Saint Ursin (t.3, p.681-682).
Prénoms rares : Histoire et Généalogie 
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