À propos

Je suis haut-marnaise et écris sur mon département dans différentes revues. Mon souci de généalogiste amateur a toujours été de comprendre les déplacements des familles sur le territoire haut-marnais et de considérer les événements de l’histoire à échelle humaine. Mes dernières études portent sur les Ecossais de Haute-Marne (à paraître dans les Cahiers Haut-Marnais) et la guerre de Trente Ans dans les registres paroissiaux (paru dans le bulletin de la Société historique et archéologique de Langres).

Les lecteurs de la revue du Centre généalogique de Haute-Marne, Racines Haut-Marnaises, où sont parus les articles : Amprosne, Lucrèce, Angadrème et Hercule, connaissent mon intérêt pour les prénoms rares. 

Je partage cette passion avec Guillaume Kalb. J’ai fait la connaissance de Guillaume grâce à la mailing list de la Mayenne gen53@framalistes.org où il a emboîté le pas à la curiosité pour les prénoms d’Isabelle Michaut (capitaine Achab) : il y avait publié une longue recherche sur le prénom Bomer. Guillaume est historien de formation, hollandais et bilingue. Ses plus récents travaux concernent les protestants de d’Ardenay (Sarthe) et les enfants trouvés de Parthenay (Deux-Sèvres). Guillaume  est aussi un conteur né et chacun apprécie la saveur de ses récits.
Les co-listiers des départements limitrophes gen72@framalistes.org ne sont pas de reste pour signaler les prénoms qui les étonnent. Aussi me semble-t-il important que ces listes qui ont tant fait pour fédérer les bonnes volontés restent le point de contact essentiel pour échanger et construire le propos, ainsi que, bien sûr, cousins52@framalistes.org.

Mon parti-pris a toujours été de publier dans les revues qui font vivre les associations. Cependant, une recherche ardue sur le prénom Zorobabel nous a mis devant une aporie : dans quelle revue publier une recherche qui couvrait tant de départements ? Aussi avons-nous projeté de construire ce blog. Publier sous cette forme permet de passer outre les difficultés de parution et d’éviter la dilution du propos à travers trop de courriers différents.

Nous n’avons pas la même façon de procéder, ni d’écrire. Pour faire simple, je me saisis d’un prénom pour remonter de filleul à parrain et voir qui est à l’origine de ce prénom : pour moi, c’est un outil extraordinaire de recherche généalogique. Guillaume établit des statistiques et interroge les hagiographies pour mieux nous raconter et nous faire aimer l’histoire antique ou médiévale.

Bien d’autres sites sur les prénoms rares existent avec d’autres projets que le nôtre. Nous recommandons celui-ci animé par Patrick Cailly http://le50enligneter.free.fr/spip.php?rubrique76 qui est un beau répertoire, dans lequel probablement nous puiserons un jour.

Nous n’avons qu’une seule ambition : peut-être réactiver une richesse patrimoniale, mais surtout faire des adeptes. Quand on m’a posé la question du cahier des charges, j’en suis arrivée à une seule contrainte : que le prénom ait été lu dans un acte original.

Des adeptes, oui, nous en avons fait. Nous remercions Isabelle Michaut de la Mayenne, désormais éditeur, Eveline Métivier pour sa recherche sur les Blanchefleur et Geneviève de Charente-Maritime, Bernard Huet, spécialiste de la Champagne mancelle. Et, parmi les fidèles contributeurs, Bernard Galipot de la Sarthe, Michel Potier pour ses communications sur le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique, Paule Morin des Deux-Sèvres, Philippe Gondard, Patrick Paturot de la Marne, Jean-Yves Marcadet des Yvelines, Alain Villetorte de l’Aube, Romain Belleau de la Meuse, Yvette Muneau pour son exploration du Sud-Ouest. Toutes mes excuses à ceux et celles que j’aurais oubliés. C’est une belle aventure, intellectuelle, certes : merci à tous.

Depuis cette année 2023, Pierre-Yves Quemener s’est joint à notre équipe, ce qui m’oblige à prospecter en Bretagne : l’article Mériadec est un bon exemple d’une collaboration qui permet de lier le haut Moyen-Âge à l’époque moderne. L’article histoire de prénoms présente son travail personnel.

Bien sûr, le site est en français, et bien sûr, nous faisons avec ce que nous savons… Je veux dire : aucun de nous deux ne saurait débrouiller ne serait-ce que l’étymologie d’un prénom africain, chinois, ou arabe. Mais évidemment la porte est ouverte à tous. Simplement, nous ne savons pas faire.

Nous accueillerons tout article que vous désirerez nous confier. A charge pour moi de le mettre en forme... N’ayez pas peur de rédiger : tant que je suis là, je peux vous y aider. Et si l’on passe l’arme à gauche, pensez à vous adresser à ma fille qui par sa jeunesse garantit en quelque sorte la pérennité de ce site: elle ne fera pas à ma place, mais elle vous passera le relais.


Catherine Piat-Marchand